>>Les médias internationaux critiquent les actes de la Chine
Selon le point de vue du droit international moderne, la "ligne en forme de U" de la Chine n’est pas stable et définie. Quant à la jurisprudence internationale, le caractère le plus important d'une frontière internationale est d'être "stable et définitif". Ainsi la "ligne en forme de U" ne peut-elle être considérée comme "une frontière nationale", argumente le journal.
La Chine continue d'effectuer des activités visant à modifier le statu quo dans l’archipel de Hoàng Sa. |
Toujours selon ces articles, la Chine n'a pas réussi à produire de preuves convaincues pour montrer qu'elle a exercé sa souveraineté en mer Orientale d’une manière continue et pacifique depuis longtemps. La réalité montre que les revendications de la Chine sur ces eaux n'ont jamais obtenu la reconnaissance de la communauté internationale.
Lors de la conférence de San Francisco, en septembre 1951, les pays participants ont rejeté une proposition visant à renvoyer ces deux archipels à la Chine.
Lors de la visite en Allemagne du président chinois Xi Jinping en mars 2014, la chancelière allemande Angela Merkel a "offert" au dirigeant chinois une ancienne carte chinoise publiée en 1735 par le peintre français Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville. La carte prouve que l'extrême Sud de la Chine est l'île de Hainan, et ne couvre en aucun cas les archipels de Hoàng Sa et Truong Sa du Vietnam.
Les articles fournissent également des fondements historiques affirmant que la Chine a utilisé la force pour s’emparer de l’archipel de Hoàng Sa et de certaines îles de Truong Sa, tous relevant du Vietnam. De nombreux pays de la région ont pris des mesures de rétorsion contre la Chine, dont l'Inde. En outre, les Philippines ont intenté un procès contre la Chine concernant sa violation de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 en Mer Orientale.
VNA/CVN