Sur le lieu de l'explosion d'une bombe, le 23 février à Bangkok. |
Les services de Yingluck Shinawatra n'ont pas dit depuis combien de jours la Première ministre avait quitté Bangkok. Elle a été vue pour la dernière fois en public dans la capitale le 18 février et doit prendre part à une audience sur la corruption le 27 février à Bangkok.
Le ministre des Affaires étrangères, Surapong Tovichakchaikul, a indiqué que Yingluck Shinawatra tiendrait le 25 février un conseil des ministres et qu'il est fortement probable que ce conseil se réunira en dehors de Bangkok
Le chef des forces armées, Prayuth Chan-ocha, a déclaré le 24 février à la télévision que l'armée n'avait pas l'intention d'intervenir dans la crise politique du pays et il a appelé le gouvernement et les manifestants au dialogue.
Le 23 février, dans un communiqué publié par son porte-parole, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, a condamné les attaques armées contre des manifestants, appelé à la fin immédiate des violences croissantes en Thaïlande et à la poursuite en justice des auteurs.
Le chef de l'ONU a exhorté les parties à respecter les droits humains et les lois, à empêcher de nouvelles attaques ainsi qu'à engager un dialogue constructif pour mettre fin à la crise et faire avancer la réforme.
Au moins deux personnes ont été tuées et 22 autres blessées le 23 février dans l'explosion d'une bombe près d'un site de protestation anti-gouvernementale dans la capitale thaïlandaise.
VNA/CVN