"Le Conseil de sécurité exige que toutes les parties, en particulier les autorités syriennes, permettent rapidement l'accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave pour les agences humanitaires des Nations unies et leurs partenaires d'exécution, y compris le passage des lignes de conflit et le franchissement des frontières, afin d'assurer que l'aide humanitaire parvienne aux populations dans le besoin grâce à des itinéraires les plus directs", dit la résolution.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon (1er rang, centre), lors d'une réunion du Conseil de sécurité, le 22 février à New York. |
Le Conseil de sécurité composé de 15 nations a commencé une réunion ouverte vers 11h15 (16h15 GMT) à voter sur le projet de résolution présenté par l'Australie, la Jordanie et le Luxembourg, trois des dix membres non permanents du Conseil, et soutenu par la Grande-Bretagne, la France, les États-Unis et la Corée du Sud.
La Grande-Bretagne, la France et les États-Unis sont trois des cinq membres permanents du Conseil et la Corée du Sud est un autre membre non permanent.
Immédiatement après le vote, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré au Conseil : "Je me réjouis de l'adoption de la présente résolution". "Nous sommes tous très conscients du désespoir profond et prolongé du peuple syrien", a-t-il dit avant d'ajouter que si cette résolution est mise en œuvre rapidement et de bonne foi, au moins une partie de la souffrance pourrait être aplanie.
Dans la résolution, le Conseil de sécurité s'est dit "consterné par le niveau inacceptable et l'escalade de la violence et la mort de plus de 100.000 personnes dont plus de 10.000 enfants en Syrie" depuis le début de la crise syrienne en mars 2011, comme l'ont rapporté le secrétaire général et d'autres hauts fonctionnaires des Nations unies.
Xinhua/VNA/CVN