D'après ce dernier, de nombreux pays construisent des routes en ciment et plusieurs ont un taux de telles voies de communication d'entre 40% et 60%, alors qu'au Vietnam, il est de moins de 20%. Cette technique présente des avantages, à commencer par une longévité des routes supérieure de 3 à 4 fois à celles en asphalte. Au Vietnam, certains tronçons de la nationale 3, de la route de Hô Chi Minh ou de la nationale 1A, cimentés, demeurent en bon état. Autre point fort, c'est le faible coût d'investissement. Ainsi, le volume comme le prix du ciment sur le marché domestique sont relativement stables. Les cimenteries du pays sont capables de répondre aux besoins domestiques et d'exporter une partie de leur production. La production nationale est estimée actuellement à 45 millions de tonnes et, pour 2010, à plus de 55 millions de tonnes. De plus, le coût de telles voies est inférieur de près de 10% à celui des routes en asphalte. Enfin, le coût d'entretien ou de réparation est également modique. Autant de raisons supplémentaires d'appliquer cette technique...
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a accepté la demande du ministère des Communications et des Transports de cimenter certains tronçons de l'autoroute Ninh Binh-Thanh Hoa. Le ciment sera également utilisé pour la construction des routes frontalières et des zones rurales. Une politique qui, en dehors des atouts présentés précédemment, a aussi pour finalité de soutenir le secteur de la production de matériaux de construction.
Tùng Chi/CVN