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Lors de la signature d'un accord de cessation des hostilités, le 2 novembre à Pretoria, en Afrique du Sud. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"À la suite de l'accord de paix conclu récemment, les succursales que nous avons dans les villes de Shire, Alamata et Korem ont commencé à recevoir de l'argent envoyé de l'étranger et localement. Et elles ont aussi reçu de l'argent en dépôt", a indiqué la banque dans un communiqué.
La banque a assuré "poursuivre ses efforts afin d'élargir (ses) services et, progressivement, reprendre les opérations dans toutes les succursales".
Gouvernement et rebelles ont signé le 2 novembre à Pretoria un accord prévoyant notamment une cessation des hostilités, le retrait et le désarmement des forces tigréennes, le rétablissement de l'autorité fédérale au Tigré et la réouverture des accès à cette région plongée dans une situation humanitaire catastrophique.
Le 7 décembre, les autorités tigréennes avaient confirmé que Mekele, capitale de la région du Tigré, avait été reconnectée au réseau électrique national, après plus d'un an de coupure en raison de la guerre dans cette région du Nord de l'Éthiopie.
Région la plus septentrionale d'Éthiopie qui abrite six millions d'habitants, le Tigré vit quasiment coupé du monde depuis le début d'un conflit entre le gouvernement fédéral dirigée par le Premier ministre Abiy Ahmed et les autorités régionales issues du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).
Elle était privée depuis plus d'un an de nombreux services de base (électricité, télécommunications, banques, carburant...).
Les combats avaient débuté en novembre 2020, quand Abiy Ahmed a envoyé l'armée fédérale arrêter les dirigeants de la région qui contestaient son autorité depuis des mois et qu'il accusait d'avoir attaqué des bases militaires fédérales.
Lors d'une session de questions-réponses avec les députés le 15 novembre, le Premier ministre avait affirmé que les autorités avaient commencé à rétablir télécommunications et électricité dans certaines zones touchées par le conflit.
Les dispositions de l'accord - dans lequel ne figure pas explicitement la restauration de l'électricité et des télécommunications - entrent progressivement en application.
AFP/VNA/CVN