La plage en fin d'été devient de plus en plus déserte
Mais la mer reste indifféremment belle
Un jour je serai absent, mais la vie n'en sera point.
L'univers restera indifféremment beau.
Les vagues blanches comme des crinières, hennissent au vent matinal
Les nuages flottent tumultueusement vers l'horizon
Est-ce l'univers aux sources surabondantes
Qui sursaute parfois comme des enfants qui jouent.
Plage Trà Cô, août 1974
Traduit par Trinh Phuc Nguyên