La réunion de l'organisation panarabe, qui a débuté en milieu de journée, survient alors qu'à Washington le président Barack Obama a affirmé qu'une telle demande de reconnaissance constituerait une "diversion" qui ne résoudra pas le conflit avec Israël.
La direction palestinienne a confirmé son intention de présenter cette demande d'adhésion aux Nations unies pendant la session annuelle de l'Assemblée générale à New York le 20 septembre.
Les États-Unis ont indiqué qu'ils opposeraient leur veto à une initiative au Conseil de sécurité. La Russie, en revanche, appuie la démarche palestinienne, tandis que l'Union européenne est encore divisée.
Les ministres des Affaires étrangères arabes, qui recevaient le 12 septembre M. Abbas au Caire, ont exprimé leur volonté de l'aider à réunir des soutiens pour son projet.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a déclaré que "les consultations et les communications allaient se poursuivre pour atteindre l'objectif" d'une adhésion d'un État palestinien à l'ONU.
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a déclaré qu'un groupe de pays dirigé par le Qatar et comprenant l'Égypte et la Jordanie allait plaider cette cause auprès de la communauté internationale. Pour lui, une reconnaissance onusienne n'empêchait pas une reprise négociations avec Israël, suspendues depuis septembre 2010 en raison des désaccords sur la colonisation israélienne.
M. Erdogan, arrivé le 12 septembre au Caire, devait prendre la parole devant la Ligue arabe, dont son pays n'est pas membre, puis rencontrer M. Abbas.
L'Égypte est la première étape d'une tournée du chef de gouvernement turc dans les pays où le "printemps arabe" a renversé les dirigeants autocratiques au cours des derniers mois. Il devait se rendre hier en Tunisie et aujourd'hui en Libye.
AFP/VNA/CVN