La Grèce paralysée par une grève générale contre la rigueur

La Grèce était presque totalement paralysée le 24 février par une grève générale organisée par les grandes centrales syndicales contre la cure de rigueur décidée par le gouvernement socialiste pour sortir le pays d'une crise financière et budgétaire sans précédent.

Depuis minuit, les transports aériens et maritimes sont à l'arrêt, tandis que les dessertes ferroviaires sont pratiquement toutes interrompues.

Les bus et une ligne de métro fonctionnaient cependant à Athènes pour permettre aux grévistes de se rendre aux manifestations prévues par les syndicats dans le centre de la capitale à la mi-journée et les taxis ne s'étaient pas joints à la grève. D'autres manifestations devaient se dérouler dans les grandes villes de Grèce, notamment à Salonique (Nord), la deuxième ville du pays.

La grève devait entraîner la fermeture des écoles, administrations et tribunaux, tandis que les banques, hôpitaux et grandes entreprises du secteur public fonctionnaient au ralenti.

Le pays est également privé de toute information des radios et télévisions en raison du ralliement du syndicat des journalistes, qui sanctionne ses membres s'ils ne participent pas à la grève. Les journaux ne devaient pas paraître pas aujourd'hui.

Le mouvement a été décidé par la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, un million d'adhérents) après l'annonce par le gouvernement de mesures d'austérités destinées à réduire drastiquement le déficit abyssal du pays et qui prévoient notamment de repousser de 2 ans, à 63 ans et demi, l'âge moyen de départ en retraite.

AFP/VNA/CVN

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