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Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 10 mai à Genève. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"La disparité mondiale choquante dans l'accès aux vaccins reste l'un des plus grands risques pour mettre fin à la pandémie", a-t-il averti lors d'un point de presse.
Les pays à revenu élevé et moyen supérieur, qui représentent 53% de la population mondiale, ont reçu 83% des vaccins mondiaux, alors que les pays à revenu faible et moyen inférieur, qui représentent 47% de la population mondiale, n'en ont reçu que 17%, selon les statistiques de l'OMS.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a exprimé sa conviction que la coopération était le "seul choix" pour mettre fin à cette pandémie. "Nous ne pouvons pas vaincre cette pandémie par la concurrence, nous ne le pouvons pas. Si vous êtes en concurrence pour des ressources ou si vous êtes en concurrence pour des bénéfices géopolitiques, c'est le virus qui en bénéficiera", a-t-il averti, défendant le "principe tout à fait fondamental d'identification du virus comme un ennemi commun".
L'OMS a validé vendredi dernier 7 mai le vaccin mis au point par le laboratoire pharmaceutique chinois Sinopharm pour une utilisation d'urgence contre la COVID-19.
La Chine a décidé de fournir dix millions de doses de vaccin à l'initiative COVAX pour répondre aux besoins des pays en développement, ce qui pourrait atténuer la pénurie mondiale.
Malgré le déclin du nombre de nouveaux cas d'infection dans la plupart des pays, notamment aux Amériques et en Europe, zones les plus touchées, le monde a été témoin d'un "haut plateau inacceptable" avec plus de 5,4 millions de cas et près de 90.000 décès signalés la semaine dernière, a rappelé le chef de l'OMS.
Xinhua/VNA/CVN