Je pense que le quotidien imprimé Le Courrier du Vietnam a joué un rôle important durant une période de l’histoire. J’ai quelques regrets : si le Vietnam est un pays membre de la Francophonie, il n’existe plus qu’un seul quotidien imprimé en français. Mais le monde change et nous devons évoluer avec lui. C’est indispensable. Chaque semaine, je reçois un hebdo du Courrier du Vietnam, qui me plaît tant sur le fond que sur la forme. Je souhaite que de pair avec le magazine, l’édition en ligne du Courrier du Vietnam contribue à rehausser la position du Vietnam dans la communauté francophone.
L’ancien directeur général de l’Agence Vietnamienne d’Information, Dô Phuong, et la rédactrice en chef du Courrier du Vietnam, Nguyên Thu Hà. |
Pourquoi je dis ça ? Parce que la communauté francophone est tout sauf un petit monde. Il s’agit d’un monde assez vaste qui comprend de nombreux pays disposant d’un potentiel important. Si nous étendons comme il se doit les relations avec les pays membres de la communauté francophone, notre position ne pourra que s’en sortir renforcée sur la scène internationale.
Le Courrier du Vietnam doit encore élargir ses relations, que ce soit avec les partenaires à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. À l’heure actuelle, le nombre de francophones est en recul au Vietnam. Ainsi, Le Courrier du Vietnam, avec ses produits, peut contribuer, selon moi, à donner un nouveau souffle à l’usage de la langue de Molière dans notre pays. À titre personnel, je remercie la langue française pour m’avoir apporté et m’apporter encore aujourd’hui une partie de mes connaissances.
CVN