>>La Bourse de Tokyo en repli après les sombres prévisions du FMI
>>Japon : une grande région industrielle veut rejoindre l'état d'urgence
La Bourse de Tokyo part en repli le 24 avril en matinée. |
Alors qu'il avait progressé de plus de 1,5% la veille, soulagé notamment par le vif rebond des prix du pétrole, l'indice vedette Nikkei baissait de 1,04% à 19.228,06 points vers 01h20 GMT, tandis que l'indice élargi Topix perdait 0,88% à 1.413,47 points.
La Bourse de New York a fini quasi stable jeudi 23 avril, effaçant la plupart de ses gains dans l'après-midi après l'échec apparent d'un essai clinique du laboratoire américain Gilead Sciences sur son antiviral remdesivir contre le COVID-19.
Au Japon plus spécifiquement, l'attention se fixe sur les congés de la "Golden Week", de fin avril au 6 mai, où les Japonais voyagent habituellement en masse. La limitation drastique des déplacements cette année apparaît cruciale pour éviter une accélération de la propagation du COVID-19 au Japon, alors que les cas de contamination sont déjà en forte augmentation dans le pays depuis trois semaines.
Bien que l'état d'urgence ait été déclaré pour l'ensemble du pays, "le risque demeure de voir les infections se multiplier" durant la Golden Week, étant donné que les recommandations des autorités ne sont pas assorties de mesures coercitives, rappelle Okasan Online Securities dans une note. Par ailleurs l'inflation hors produits frais a de nouveau freiné au Japon en mars, à 0,4% sur un an, selon des chiffres officiels publiés vendredi 24 avril, un nouveau signe de la crise économique et du plongeon des prix de l'énergie liées à la crise sanitaire mondiale. Les économistes s'attendent à un prochain retour de la déflation au Japon.
APS/VNA/CVN