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| Des traders à la Bourse de Tokyo. |
L'indice vedette Nikkei montait d'à peine 0,16% à 27.960,38 points vers 01h00 GMT, mais l'indice élargi Topix progressait un peu plus nettement (+0,59% à 1.950,60 points).
Le dollar a franchi lundi 6 juin en séance la barre des 132 yens pour la première fois depuis avril 2002 et évoluait mardi au-delà de ce cap symbolique. Le seuil des 135 yens semble en ligne de mire, ce qui serait un record depuis 1998.
La faiblesse du yen, liée notamment au décalage croissant entre la politique monétaire toujours ultra-accommodante de la Banque du Japon et les resserrements monétaires menés dans d'autres régions du monde, comme aux États-Unis, est une tendance de change favorable pour les grandes entreprises nippones tournées vers l'international, en dopant leurs recettes et leurs actifs financiers à l'étranger. Cela rend aussi leurs exportations du Japon plus compétitives.
Mais la chute de la monnaie japonaise risque en même temps de freiner le rebond de la consommation des ménages nippons (laquelle a reculé de 1,7% en avril sur un an, selon des données officielles publiées mardi 7 juin) et pénalise les petites et moyennes entreprises centrées sur le marché intérieur.
Les titres des constructeurs automobiles japonais, exportateurs par excellence du pays, avaient le vent en poupe grâce à la chute du yen : Toyota s'appréciait de 1,2% à 2.189 yens, Honda de 2,6% à 3.385 yens et Nissan de 2,33% à 553,1 yens.
Le pétrole progressait modestement mardi matin en Asie, après avoir marqué le pas la veille : vers 00h45 GMT le prix du baril de WTI américain regagnait 0,22% à 118,76 USD et celui du baril de Brent de la mer du Nord reprenait 0,17% à 119,71 USD. Sur le marché des changes, le dollar se négociait pour 132,23 yens vers 01h00 GMT contre 131,88 yens lundi 6 juin à 21h00 GMT.
L'euro grimpait à 141,29 yens contre 141,06 yens la veille, mais la monnaie européenne perdait du terrain face au billet vert, à raison d'un euro pour 1,0683 dollar contre 1,0696 USD lundi 6 juin à 21h00 GMT.