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Une personne vérifie son téléphone à Wall Street près de la Bourse de New York (NYSE) à New York le 27 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 14h10 GMT, l'indice Dow Jones perdait 0,65%, le Nasdaq à forte coloration technologique, lâchait 1,79% et le S&P 500 1,20%.
Jeudi 2 juin, les indices avaient terminé sur une note d'espoir, nourri par les achats à bon compte. Le Dow Jones avait gagné 1,33% à 33.248,28 points, l'indice Nasdaq 2,69% à 12.316,90 points et l'indice élargi S&P 500 avait pris 1,84% à 4.176,82 points.
L'économie américaine a créé davantage d'emplois que prévu avec 390.000 nouvelles embauches en mai et le taux de chômage est resté à 3,6%, proche de ses plus bas en cinquante ans.
C'est moins que les 436.000 créations d'emplois d'avril (données révisées en hausse), mais mieux que les 325.000 qui étaient attendues par les analystes.
Avec des gains d'emplois répandus dans de nombreux secteurs -sauf dans le commerce de détail-, ce rapport "ne va pas stopper la Fed dans ses hausses de taux de 50 points de base pour les deux prochaines réunions", commentait Michael Pearce de Capital Economics.
C'est ce qui préoccupait entre autres le marché vendredi 3 juin.
"Ce rapport est trop bon pour convaincre le marché que la Fed va faire une pause dans ses hausses de taux après ses relèvements de 50 points de base prévus en juin et en juillet", notait aussi Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Les investisseurs ont réagi en se dégageant des obligations ce qui a fait grimper les rendements sur les bons du Trésor tout près des 3% avant de se stabiliser à 2,94% contre 2,90% la veille.
Dans moins de deux semaines, la Réserve fédérale américaine devrait relever les taux directeurs à nouveau d'un demi-point de pourcentage, et sans doute en juillet également, selon les indications des responsables. Mais les marchés s'interrogent sur ce que fera la Banque centrale en septembre.
Sur le front technologique, l'humeur des investisseurs a été douchée avant l'ouverture par des informations de presse selon lesquelles le patron de Tesla Elon Musk a évoqué une réduction de 10% des effectifs de son groupe.
Dans une email à des cadres, le milliardaire a dit avoir "un super mauvais pressentiment sur l'économie", demandé de "suspendre toutes les embauches dans le monde" et évoqué une réduction de 10% du personnel de l'entreprise qui emploie un peu plus de 100.000 personnes.
Le titre du constructeur de voitures électriques chutait de 7% à 720 USD entraînant un repli des grands noms de la tech. Google, Apple, Facebook (Meta) perdaient tous plus de 2%.
Dans le secteur des véhicules électriques, Rivian lâchait 3,38% et Lucid 3,56%.
"Les sombres perspectives présentées par Elon Musk (...) font suite aux commentaires d'autres dirigeants d'entreprises qui ont aussi donné une évaluation pessimiste de l'économie, comme le pdg de JPMorgan Jamie Dimon", relevaient les analystes de Wells Fargo.
À la cote, la plus grande plateforme de cryptmonnaies aux États-Unis, Coinbase, plongeait de 7% à 68 USD ayant, comme en a l'intention Tesla, imposé un gel des embauches.
Le bitcoin par ailleurs glissait à nouveau sous les 30.000 USD (-1,96%).
AFP/VNA/CVN