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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40 a grimpé de 63,58 points, à 7.541,36 points. Sur la semaine, l'indice a toutefois perdu 3,21%.
La séance a été dominée par les chiffres de l'emploi américain, bien accueillis par les marchés, confirmant que "l'économie américaine se porte bien", explique Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux de l’Amundi Investment Institute.
"On est sur une économie qui continue de créer des emplois, une consommation qui tient, un cycle d'investissement qui tient", détaille-t-elle.
En septembre, le taux de chômage a légèrement reculé aux États-Unis, à 4,1% contre 4,2% le mois précédent, avec des créations d'emplois en forte hausse et largement supérieures aux attentes des marchés, selon les données publiées vendredi 4 octobre par le Département du travail.
Le mois dernier, 254.000 emplois ont été créés, secteur privé et public confondus, contre 159.000 emplois en août, chiffre révisé à la hausse. Les analystes tablaient quant à eux sur un recul à 135.000.
Côté valeurs, l'action de l'éditeur de jeux vidéo français Ubisoft s'est envolé de près de 30% à la Bourse de Paris après la publication d'informations de presse évoquant un éventuel rachat par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, fondatrice et actionnaire principal du groupe.
Selon l'agence financière Bloomberg, Tencent et la famille Guillemot explorent plusieurs options, dont un rachat et une sortie d'Ubisoft de la Bourse. Ubisoft a ainsi clôturé en hausse de 33,52% à 14,20 euros.
Tencent détient près de 10% du capital d'Ubisoft, tandis que la famille Guillemot en possède autour de 15% et le Crédit Agricole près de 12%.
Le cours de Bourse d'Ubisoft avait lourdement chuté depuis le début de l'année, alors que le géant français des jeux vidéo accumule les déconvenues.
L'action du groupe de blanchisserie industrielle Elis a terminé en hausse de 10,00% à 20,46 euros après avoir annoncé mettre fin à "des conversations avec Vestis et UniFirst" en vue d'une éventuelle acquisition.
Le niveau de la dette de l'américain Vestis, fournisseur d'uniformes et de tenues de travail, avait fait craindre que cela fasse souffrir la qualité de la note d'Elis accordée par les agences de notations.
AFP/VNA/CVN