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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a perdu 0,14% à 7.216,83 points, soit une perte de 10,15 points. Mardi, il avait chuté de 199,90 points (-2,69%) et a atterri à 7.226,98 points, retombant à son niveau le plus bas en clôture depuis le 7 août.
"On est dans le paroxysme du rejet de l'Europe au profit des États-Unis" sur les marchés boursiers, constate David Kruk, responsable du trading de La Financière de l'Échiquier interrogé par l'AFP.
Il mentionne notamment "un sentiment très noir sur l'Europe", en proie à de nombreuses incertitudes politiques comme économiques comparé à l'économie américaine résiliente, et un "positionnement sur les actions européennes très faible".
La Banque de France a indiqué mardi 12 novembre qu'elle anticipait un produit intérieur brut (PIB) "à peu près inchangé" au quatrième trimestre par rapport à l'été, en raison notamment du "contrecoup" post-Jeux olympiques et paralympiques.
Les investisseurs redoutent également les conséquences du programme de Donald Trump en matière de hausses des droits de douane sur l'économie européenne.
Ce courant divergent entre les places boursières européennes et Wall Street est d'autant plus notable que l'Europe avait tendance à suivre la trajectoire des États-Unis, souligne M. Kruk.
Par ailleurs, la place parisienne, et surtout son indice vedette du CAC 40, est particulièrement exposée à la consommation chinoise.
Or, "la Chine ne redémarre pas", affirme David Kruk, notant ainsi que "tous les grands secteurs d'activité comme le luxe et l'automobile sont mis à mal".
La Chine a annoncé mercredi 13 novembre une série de mesures fiscales visant à stimuler le marché immobilier en difficulté du pays, ont rapporté les médias d'État, notamment des réductions des taxes sur les titres de propriété et de TVA, mais les investisseurs espèrent des mesures concrètes plus étroitement liées à la croissance du pays.
Interparfums a le vent en poupe
Interparfums prévoit une croissance en 2025 de son chiffre d'affaires, qui devrait atteindre "910 à 930 millions d'euros" grâce notamment au lancement d'une marque propre, Solferino, destinée au marché porteur des parfums de collections.
L'action du groupe a terminé en hausse de 1,15% mercredi 13 novembre à 39,75 euros.
Atos touche le fond
Le titre du groupe informatique Atos a terminé en chute libre mercredi 13 novembre sur la Bourse de Paris, dévissant de 28,80% à 0,30 euro, signant la plus forte baisse du SBF 120.
AFP/VNA/CVN