>> La Bourse de Paris termine en hausse, tournée vers l'inflation américaine
>> La Bourse de Paris finit proche de l'équilibre, prudente avant la BCE
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| La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a lâché 60,12 points à 7.937,90 points. Lundi 3 juin, l'indice a terminé stable (+0,06%), grappillant 5,15 points à 7.998,02 points.
La cote parisienne avait ouvert en nette baisse, plombée par un indicateur économique publié la veille aux États-Unis, qui a montré une contraction de l'activité manufacturière et a "fait craindre un ralentissement un peu abrupt de l'activité", commente Sophie Chauvellier, gérante chez Dorval AM.
Le repli du CAC 40 en début de séance s'est ensuite légèrement résorbé puis de nouveau accru. "Il n'"y a pas de catalyseur européen en particulier, on voit un peu de prises de bénéfices", mais la baisse du jour n'est "rien d'autre qu'une respiration de marché", poursuit Sophie Chauvellier.
Plus largement, elle rappelle que "les marchés ont beaucoup monté", portés par un moral des investisseurs "clairement optimiste".
Les investisseurs tentent depuis plusieurs mois de jauger les prochaines étapes des politiques monétaires des banques centrales, qui ont brutalement relevé leurs taux directeurs pour lutter contre l'inflation et envisagent désormais de les abaisser compte tenu du ralentissement des prix.
"Le marché est balloté entre" la bonne nouvelle de la "désinflation" et d'un autre côté la crainte que l'économie "ralentisse trop", souligne Sophie Chauvellier.
Les investisseurs scrutent en effet tout indicateur macroéconomique via le prisme des banques centrales. Cette semaine, ils s'intéresseront aux chiffres de l'emploi aux États-Unis.
Jeudi 6 juin, la Banque centrale européenne (BCE) se réunit et devrait annoncer une baisse de ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage. "Ce qui va être beaucoup regardé ce sont les prévisions et comment elles sont modifiées", relève Sophie Chauvellier.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État allemand à 10 ans évoluait à 2,53% contre 2,58% ver 18h00 et celui de l'OAT française à même échéance était à 3,01% contre 3,05%.
Les valeurs pétrolières à la peine
Les prix du pétrole reculent de plus de 1% mardi 4 juin, dans la foulée de la réunion de l'OPEP+ dimanche 2 juin, interprétée par les investisseurs comme la perspective d'une augmentation de l'offre à venir, pouvant mener à un marché excédentaire.
Dans leur sillage, les entreprises du secteur énergétique reculaient: TotalEnergies a perdu 2,41% à 64,33 euros, Maurel & Prom 5,60% à 6,24 euros, Technip Energies 4,40% à 21,74 euros, et Viridien (ex-CGG) 4,07% à 0,59 euro.
Deuxième séance consécutive de fort repli pour Atos
L'action d'Atos, groupe informatique lourdement endetté, a encore perdu 14,43% à 1,17 euro mardi 3 juin, après un repli de plus de 18% la veille. Atos a annoncé lundi 3 juin avoir reçu deux offres "révisées" de restructuration financière, l'une de l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky et l'autre d'un consortium mené par son principal actionnaire Onepoint, avec l'objectif d'assurer "un soutien maximal" à l'une de ces propositions d'ici mercredi 5 juin.
AFP/VNA/CVN
