>> La Bourse de Paris termine dans le rouge, tirée vers le bas par le luxe
>> La Bourse de Paris n'arrive pas profiter de l'élan américain
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a gagné 15,74 points pour terminer à 7.586,55 points. La veille, il avait reculé de 0,12% et sur les quatre premières séances de la semaine, le bilan est encore nettement négatif (-1,78%).
Le CAC 40 a dépassé les 7.650 points en séance jeudi 18 juillet avant de se faire rattraper par les inquiétudes des marchés américains sur le secteur technologique.
Le coup d'envoi de la saison des résultats sur le CAC 40 a été officiellement donné par Publicis, qui a satisfait les investisseurs en rehaussant ses prévisions financières pour l'année en cours.
"Les résultats sont attendus avec fébrilité : les attentes sont optimistes (...), mais on se demande dans quelle mesure les ralentissements macroéconomiques observés aux Etats-Unis et en Europe vont se faire ressentir", explique Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de capitaux chez Tikehau Capital.
La baisse des taux d'intérêt, commencée par la Banque centrale européenne (BCE) en juin, est un des arguments en faveur d'une tendance plus durable selon M. Thuin.
Jeudi 18 juillet, la BCE a sans surprise laissé ses taux directeurs inchangés, dans l'attente de chiffres rassurants sur l'inflation qui laissent toutes les options sur la table pour la prochaine réunion, le 12 septembre.
"Même si nous sommes sur la voie de la désinflation, les pressions sur les prix intérieurs restent élevées", a souligné Christine Lagarde, la présidente de l'institution de Francfort, évoquant le chemin "cahoteux" de la courbe des prix.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt de l'État français a terminé à 3,08%, contre 3,07% la veille.
L'Agence France Trésor a réalisé une émission de dette à long terme qui a reçu comme les précédentes un bon accueil du marché malgré la remontée des taux et de l'écart avec les taux de la référence en Europe, l'Allemagne, depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.
Le groupe français de communication Publicis (+2,98% à 100,10 euros) a revu à la hausse jeudi ses prévisions annuelles après un premier semestre supérieur aux attentes. Le titre se rapproche de son plus haut niveau (108,17 euros) atteint en mai dernier.
L'action du numéro un mondial de l'optique EssilorLuxottica a gagné 1,50% à 192,70 euros, après des articles de presse évoquant un projet de prise de participation de Meta. Le titre a bondi jusqu'à plus de 7% après la publication de l'article.
Selon le Financial Times, la maison mère de Facebook réfléchirait à un investissement de plusieurs milliards d'euros dans le groupe franco-italien afin d'étendre leur partenariat dans les lunettes connectées. Pour le Wall Street Journal, l'éventuelle prise de participation pourrait s'élever à environ 5% du capital, pour environ 4,5 milliards d'euros.
AFP/VNA/CVN