La Bourse de Paris manque de peu les 5.000 points

La Bourse de Paris a clôturé juste en-dessous des 5.000 points mercredi 17 juin (+0,88%), toujours tiraillée entre les mesures de soutien à l'économie et les risques sanitaires, dans une séance moins agitée que les précédentes.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a pris 43,51 points à 4.995,97 points dans un volume d'échanges modéré de 4,1 milliards d'euros. La veille, il avait terminé en forte progression de 2,84%, les investisseurs retrouvant de l'enthousiasme après plusieurs séances moroses. Depuis les fortes baisses de la semaine passée, "le marché a comblé la moitié de ses pertes" et attend désormais de nouveaux signaux, explique Alexandre Baradez, analyste chez IG France.

"Le marché oscille toujours entre trois pôles : les banques centrales, qui jouent un rôle de soutien majeur, les indicateurs macro-économiques parfois rassurants parfois moins, et le risque sanitaire qui le tire à la baisse", poursuit-il. Les marchés "s'accrochent aux discours apaisants" de la Fed notamment, dont son président Jerome Powell a rappelé mardi devant la Commission bancaire du Sénat que la réserve fédérale "utilisera tous les outils à sa disposition pour soutenir l'économie et s'assurer que la reprise sera aussi robuste que possible".

Il doit se livrer à un exercice similaire en fin de journée, cette fois devant la Chambre des représentants. La journée "a été terne, car il n'y a pas eu de nouvelles importantes", pointe David Madden, un analyste de CMC Markets. La lourde chute du marché automobile européen en mai était attendue. En début d'après-midi, les marchés ont pris connaissance du nombre des mises en chantier aux États-Unis qui ont rebondi, mais en deçà des attentes. "Les données macroéconomiques restent défavorables mais le marché essaie de se projeter sur les mois à venir", souligne quant à lui M. Baradez.

Premiers essais cliniques

Les préoccupations autour du risque de deuxième vague du coronavirus restent de mise. La Chine et l'Inde affrontent une expansion inquiétante de l'épidémie, notamment à Pékin où la situation est toujours jugée "extrêmement grave" par les autorités. Plus d'un millier de vols au départ et à l'arrivée des deux aéroports de la capitale chinoise ont été annulés mercredi 17 juin et les écoles ont été à nouveau fermées.

La situation dans certains États du sud des États-Unis, comme la Floride ou le Texas où la propagation du virus peine à être contenue, est également scrutée. Sur le front des valeurs, les pharmaceutiques sont montées, alors que le laboratoire allemand CureVac va mener de premiers essais cliniques et que la Russie a commencé à tester deux vaccins sur des humains. Sanofi a grimpé de 3,11% à 93,34 euros, Ipsen de 3,42% à 77,10 euros, et Biomérieux de 1,46% à 11,90 euros.

À l'inverse, l'automobile a été à la peine : Renault a signé la plus lourde chute du CAC avec une perte de 3,62% à 21,97 euros. Le groupe PSA (titre Peugeot), qui a réaffirmé avec Fiat l'objectif de conclure leur fusion "d'ici la fin du premier trimestre 2021" malgré l'ouverture de l'UE d'une enquête approfondie sur l'opération, a perdu 0,26% à 13,68 euros.


AFP/VNA/CVN

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