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L'entrée des bureaux de Google à Londres, le 18 janvier 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
ZeroHedge s'était fait connaître lors de la crise de 2008 pour son point de vue caustique sur la finance et les marchés, à la fois critique contre le secteur et contre Washington, et audacieux dans ses prédictions.
Mais plus récemment, il s'est signalé en attirant des utilisateurs qui multiplient les remarques haineuses, voire ouvertement racistes.
"Nous avons une ligne stricte sur les éditeurs, régissant le type de contenu sur lequel peuvent s'insérer les publicités, y compris les commentaires sur le site. C'est une ligne que nous suivons depuis longtemps", a expliqué un porte-parole de Google.
Google avait mis en place en 2017 des moyens d'empêcher que des annonceurs lui achetant des espaces publicitaires ne se retrouvent présents sur des sites controversés.
ZeroHedge a dit avoir exercé son droit de recours auprès du géant de l'internet. "Nous espérons résoudre ce problème et continuer à faire ce que nous faisons le mieux : vous présenter, lecteur, la vérité, aussi dérangeante qu'elle soit", lit-on sur le site.
Un autre site Internet, The Federalist, a reçu pour sa part un avertissement de Google, avant d'éventuellement subir la même sanction pour les mêmes raisons.
Ce site d'information américain classé très à droite s'est vu reprocher entre autres de répandre des fausses informations sur la pandémie de coronavirus.