>>France : le marché automobile, encore dans le rouge en mai, discerne des signes de reprise
>>Renault-Nissan-Mitsubishi vise désormais la rentabilité plutôt que les volumes
Usine automobile de PSA Mulhouse, le 16 mars en France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les immatriculations de voitures neuves avaient déjà chuté de 55,1% en mars dans l'Union européenne, puis de 76,3% en avril au plus fort du confinement.
Les constructeurs français n'ont pu faire mieux que la moyenne le mois dernier. Les livraisons du groupe Renault (avec Dacia, Lada et Alpine) ont baissé de 52,5% et celles de PSA (Peugeot, Citroën, Opel/Vauxhall, DS) de 56,4%, a annoncé l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) dans un communiqué.
Au total, seules 581.161 voitures particulières neuves ont été mises sur les routes de l'UE contre 1.217.259 en mai 2019. Parmi les principaux marchés, l'Espagne a subi la plus forte chute (-72,7%), tandis que la France (-50,3%), l'Italie (-49,6%) et l'Allemagne (-49,5%) ont bénéficié d'un début de déconfinement.
Sur les cinq premiers mois de l'année, la chute du marché européen provoquée par la fermeture des concessions automobiles au printemps atteint 41,5%.
Un net redressement est attendu en juin avec l'accélération du déconfinement, la remontée en cadence des usines automobiles et le retour des clients parfois attirés par des mécanismes de subventions à l'achat.
Mais les ventes perdues entre mars et mai ne seront que très partiellement rattrapées sur le reste de l'année. Ainsi, Alix Partners prévoit des volumes en baisse de 32% en Europe sur l'ensemble de 2020.
AFP/VNA/CVN