>> La Bourse de Paris dynamique, emploi américain et politique française surveillés
>> La Bourse de Paris conclut la semaine en fanfare et fait fi des troubles politiques
>> La Bourse de Paris lâche du lest avant un indicateur d'inflation américaine
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 10h50 heure de Paris, l'indice CAC 40 grappillait 0,09% à 7.321,94 points. Lundi 16 décembre, l'indice vedette s'était replié de 0,71% pour s'établir à 7.357,08 points.
Les marchés ont les yeux rivés sur la réunion de politique monétaire de la Fed qui commence dans la journée et s'achève mercredi 18 décembre.
À l'issue de cette réunion, "la Réserve fédérale s'apprête à annoncer une baisse supplémentaire de 0,25 point de pourcentage" selon Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank, alignée sur le consensus des analystes.
Cette nouvelle baisse s'additionnerait à celle de 0,75 point opérée depuis septembre.
Les commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, sont particuièrement attendus avant l'arrivée de Donald Trump au pouvoir en janvier, qui charrie de l'incertitude pour l'économie.
Les États-Unis enregistrent toutefois plus de croissance que la zone euro, tirée vers le bas par ses deux premières économies, l'Allemagne et la France.
"Le contexte politique français est toujours morose et commence à avoir des effets préoccupants sur l’activité économique", commente Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
La Banque de France a abaissé lundi 16 décembre sa prévision de croissance pour 2025 et son gouverneur a mis en garde contre les "zizanies politiques" dans le pays.Elle prévoit désormais une croissance du PIB de 0,9% en 2025, contre 1,2% précédemment.
Juste après la nomination de François Bayrou comme Premier ministre vendredi, l'agence de notation Moody's a abaissé la note souveraine française, de Aa2 à Aa3 avec perspective stable.
En attendant l'adoption d'un budget 2025, l'Assemblée a voté lundi 16 décembre la "loi spéciale" autorisant l'exécutif à prélever l'impôt et à emprunter pour financer l'État et la Sécurité sociale. Ainsi, "nous pourrions avoir encore pendant un certain temps une sous-performance de la Bourse parisienne par rapport aux autres indices européens", anticipe M. Dembik.
Dans ce contexte, le rendement des emprunts d'État français à 10 ans était de 3,03% à 10h00, contre 3,04% la veille en clôture.
Le groupe pétrogazier TotalEnergies (-0,98% à 10h40) a annoncé lundi 16 décembre la vente à EPUKI, filiale britannique de l'énergéticien tchèque EPH, de la moitié de ses parts dans West Burton Energy, acquis à 100% en juin dernier.
AFP/VNA/CVN