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Une centrale nucléaire à Nogent-sur-Seine en France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cela passera par un soutien "aux efforts de prolongement des réacteurs existants dans les pays qui en ont déjà, à l'amélioration des réseaux et infrastructures. Nous allons également travailler à l'accélération du potentiel des petits réacteurs modulaires (PRM) qui offriront une option viable à plus de pays à long terme", a expliqué dans son mail le président de la BM.
Pour y parvenir, la Banque va s'engager dans un "partenariat" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) afin de "renforcer notre capacité à conseiller sur les garanties de non-prolifération, la sécurité et le cadre de régulation", a détaillé M. Banga. Il n'a pas précisé les montants qui pourraient être alloués à ces projets.
Fin avril, le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, s'était félicité sur X d'un "dialogue constructif avec la Banque mondiale" sur le sujet, soulignant néanmoins que "le financement est essentiel" et que son organisation était "prête à soutenir" la BM en cas d'évolution de son approche sur le sujet.
L'institution basée à Washington s'est donné pour objectif de connecter aux réseaux électriques plus de 300 millions de personnes dans la prochaine décennie, y voyant une nécessité pour lutter contre la pauvreté, sa mission première. Mais, comme l'a souligné Ajay Banga, "la demande en électricité va plus que doubler dans les pays en développement d'ici à 2035", ce qui nécessitera de porter le financement dans les réseaux électriques de 280 milliards de dollars par an actuellement à 630 milliards de dollars par an dans une décennie.
APS/VNA/CVN