Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali-Akbar Salehi, a qualifié Israël de seul obstacle en vue de créer un Moyen-Orient libre d'armes nucléaires, lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence.
Le vice-chef de la diplomatie iranienne, Mohammad-Mahdi Akhoundzadeh a déclaré pour sa part que l'utilisation d'armes nucléaires était un crime contre l'humanité.
Les armes nucléaires sont les armes les plus inhumaines du monde, a indiqué M. Akhoundzadeh, ajoutant que la tragédie de Hiroshima et de Nagasaki, villes japonaises bombardées à la bombe nucléaire par l'armée américaine dans la Seconde Guerre mondiale, était des exemples apparents.
La Conférence sur le désarmement nucléaire de Téhéran rassemble des délégués venus de 40 pays du monde, dont les États-Unis, ainsi que des ambassadeurs et des représentants des organisations internationales, comme les Nations unies et l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Lors de la conférence, trois groupes spécialisés vont discuter des doctrines d'armes nucléaires, chercher à prendre des mesures pratiques pour obtenir un monde sans arme de destruction massive et passer en revue les engagements régionaux et internationaux sur le désarmement, avait indiqué le 11 juin M. Akhoundzaden à la presse.
L'Iran a présidé la première conférence sur le désarmement nucléaire en 2010 avec pour thème "Énergie nucléaire pour tous, Arme nucléaire pour personne".
Concernant son dossier nucléaire, l'Iran est toujours disposé à prendre part à des négociations sur le dossier nucléaire avec les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU plus l'Allemagne (G5+1), a déclaré le 12 juin le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi. "S'ils (l'Occident) sont prêts pour des pourparlers, nous somme prêts," a indiqué M. Salehi à l'agence Xinhua, en marge de la deuxième Conférence internationale sur le désarmement nucléaire, qui s'est ouverte à Téhéran.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré le 7 juin, lors d'une conférence de presse à Téhéran, que l'Iran était toujours prêt à des négociations, ajoutant que l'Occident devait changer son approche dans la coopération avec l'Iran. En janvier dernier, le G5+1 a mené un round de négociations nucléaires avec l'Iran à Istanbul, en Turquie, sans parvenir à un accord sur le programme nucléaire iranien.
XINHUA/VNA/CVN