M. Abhisit a fait savoir qu'il avait conclu un accord avec le vice-Premier ministre chargé des affaires de sécurité, Suthep Thaugsuban, qui est également directeur du Centre de résolution des situations d'urgence (CRES) et avait déclaré plus tôt que Bangkok faisait encore face à des risque de nouvelles attaques violentes susceptibles d'être perpétrées par des éléments antigouvernementaux.
M. Suthep a soulevé ce problème lors des précédentes réunions du CRES pour en débattre, a indiqué le colonel Sansern Kaewkamnerd, porte-parole du CRES.
Il a été convenu lors des réunions que l'état d'urgence devrait être levé dans autant de régions que possible, à condition que le décret d'urgence fut levé, et que l'efficacité des autorités responsables de la sécurité demeure inchangée, a ajouté le porte-parole du CRES.
Bien que les manifestations antigouvernementales aient pris fin le 19 mai dernier, le gouvernement thaïlandais maintient toujours l'état d'urgence afin d'assurer la sécurité pour le public.
L'état d'urgence a été imposé le 7 avril dernier dans 24 des 76 provinces du pays, habilitant la police et l'armée à contrôler les manifestants antigouvernementaux.
Le bilan d'une série d'affrontements violents entre les manifestants antigouvernementaux appelés "chemises rouges" et les forces armées gouvernementales, du 12 mars au 19 mai, s'est élevé à 88 morts et à 1.885 blessés.
XINHUA/VNA/CVN