"J'attends des réponses sur les frontières et la sécurité pour savoir si nous parlons (avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu) le même langage, car il est préférable que de telles discussions (directes) n'explosent pas au bout de 10 minutes", a déclaré M. Abbas. "Dès qu'il y aura des progrès (sur ces questions), les discussions directes reprendront", a poursuivi M. Abbas, cité par le journal Yediot Aharonot.
Les parties ont engagé en mai des négociations indirectes, dites de "proximité", conduites par l'émissaire américain George Mitchell, qui se trouve actuellement dans la région et devait s'entretenir le 1er juillet avec Mahmoud Abbas.
Les pourparlers directs ont été gelés depuis l'offensive meurtrière de l'État hébreu dans la bande de Gaza fin 2008.
Le 30 juin, devant la presse, Benjamin Netanyahu a invité le président palestinien à le rencontrer en tête-à-tête à Jérusalem et s'est dit "prêt à aller" à Ramallah.
Selon le Jerusalem Post, M. Abbas a d'autre part précisé avoir donné son agrément au précédent Premier ministre israélien centriste Ehud Olmert pour qu'"une tierce partie, l'OTAN, l'ONU, la FINUL ou une autre force internationale soit déployée dans les territoires palestiniens", exigeant qu'il n'y ait plus aucune présence israélienne sur le sol du futur État.
Il a indiqué vouloir convaincre l'opinion israélienne de sa volonté de conclure un accord de paix prévoyant le retour d'Israël à ses frontières d'avant la guerre de juin 1967 ainsi que des échanges territoriaux mineurs.
D'après le Jerusalem Post, M. Abbas a d'autre part rappelé vouloir établir à Jérusalem-Est (occupée par Israël) la capitale du futur État palestinien.
AFP/VNA/CVN