"Cet accord tripartite est un élément fondamental pour une solution du problème sans conflit alors qu'Israël continue à menacer la paix régionale avec des armes nucléaires", a dit le président Assad, à l'issue de 2 heures de discussions avec son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.
Le dirigeant syrien effectue une tournée dans des pays de la gauche latino-américaine.
L'Iran a proposé le 17 mai aux grandes puissances, dans le cadre d'un accord avec le Brésil et la Turquie, d'échanger en territoire turc 1.200 kg de son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran.
Cette initiative a été ignorée par les grandes puissances qui ont adopté un renforcement des sanctions contre Téhéran soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique.
À la suite de ces nouvelles sanctions, l'Iran a gelé ses discussions sur le nucléaire avec les grandes puissances mais veut les poursuivre avec le Brésil et la Turquie sur l'échange de combustible nucléaire.
Le président Lula, de son côté, a appelé Israël à lever totalement le blocus de Gaza. "Le Brésil a condamné l'intervention à Gaza de la même façon qu'il condamne les actes terroristes de toutes sortes (...) L'incident de la flottille humanitaire attaquée dans des eaux internationales montre qu'il est l'heure de lever le blocus de Gaza", a déclaré Lula.
Sous fortes pressions internationales après l'assaut sanglant de la Marine israélienne le 31 mai contre une flottille d'aide internationale qui tentait de forcer le blocus de Gaza, Israël a allégé son embargo en place depuis 4 ans.
Le dirigeant syrien a entamé le 30 juin une visite officielle au Brésil qu'il devait poursuivre hier en rencontrant des hommes d'affaires à Sao Paolo. Il s'est déjà rendu au Venezuela et à Cuba avant de terminer sa tournée aujourd'hui en Argentine.
AFP/VNA/CVN