Kiev re-signe l'accord, espérant que le gaz circule vers l'Europe

L'Ukraine, en re-signant le 12 janvier un accord sur la surveillance du transit de gaz sur son territoire vers l'Europe, a en théorie levé le principal obstacle à la reprise des livraisons gazières aux clients européens, tandis qu'une délégation russe devait se rendre à l'Union européenne à Bruxelles (Belgique).

La veille, le président russe, Dmitri Medvedev, avait déclaré que l'accord arraché par la présidence tchèque de l'Union européenne (UE) était "nul et sans valeur", Kiev y ayant ajouté que l'Ukraine n'avait "aucune dette envers Gazprom" et qu'elle n'avait pas siphonné de gaz destiné à l'Europe.

Mais selon le groupe gazier russe Gazprom, Kiev a finalement signé le 12 janvier matin l'accord en renonçant à ces ajouts contestés par Moscou, qui justifie la coupure du gaz à l'Europe par le "vol" de gaz par les Ukrainiens.

"Une délégation de Gazprom a participé à des négociations ce matin (lundi) à Kiev. À l'issue des négociations, la partie ukrainienne a signé + les règles de surveillance du transit du gaz naturel via l'Ukraine + sans la moindre réserve", a indiqué l'entreprise russe dans un communiqué.

Le ministre tchèque de l'Énergie, Martin Riman, dont le pays préside l'UE, a déclaré à cette occasion que la Russie devait "rétablir les livraisons de gaz" à l'Europe.

"Aujourd'hui, l'Ukraine a signé l'accord de référence sans la déclaration", contestée par Moscou, et "la Russie n'a plus aucune raison de ne pas rétablir immédiatement ses livraisons de gaz", a déclaré M. Riman à Bruxelles.

AFP/VNA/CVN

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