>>L'incendie près de Tchernobyl maîtrisé
>>Incendie à Tchernobyl, pas de hausse de la radioactivité, assure Kiev
La ville de Kiev dans un brouillard de pollution, le 17 avril en Ukraine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Kiev, qui compte plus de trois millions d'habitants, a été frappée jeudi soir 16 avril par une tempête de sable provoquée par des rafales de vent, avant de plonger dans un énorme nuage de fumée avec une forte odeur de brûlé. Dans la journée de vendredi 17 avril, la qualité de l'air s'est légèrement améliorée dans cette ville, selon le classement des niveaux de pollution établi par IQAir, une société dont le siège est en Suisse. Alors que la capitale ukrainienne était vendredi matin au premier rang des villes les plus polluées du monde, elle était passée dans ce classement à la 7e position en début de soirée.
Les autorités ont mis en cause les feux de forêt, notamment dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, théâtre en 1986 du pire accident nucléaire de l'histoire, à une centaine de kilomètres de Kiev, ainsi que l'incinération massive des herbes sèches par des villageois, une pratique très répandue en Ukraine. "Le phénomène ne représente pas une menace chimique ni radiologique", a toutefois assuré le service d'État pour les situations d'urgence.
Des observateurs indépendants ont confirmé que le taux de radiation à Kiev ne dépassait pas la norme. Les autorités ont appelé les habitants de Kiev à rester chez eux et à garder leurs fenêtres fermées. Un feu de forêt s'est déclaré il y a une quinzaine de jours autour de la centrale accidentée de Tchernobyl, renforcé par des vents violents et un temps inhabituellement sec.
Des centaines de pompiers et de secouristes ainsi que des avions et des hélicoptères ont finalement réussi à éteindre mardi 14 avril les flammes mais ils poursuivent leur combat contre plusieurs feux couvant toujours sur ce territoire.