>>Attaque contre la minorité chiite de Kaboul : au moins 14 morts
Des blessés dans l'attentat à la mosquée chiite de Kaboul, transférés à l'hôpital, le 21 novembre. |
Le kamikaze a déclenché sa charge alors qu'il se trouvait parmi les fidèles dans la mosquée, a indiqué à l'AFP Fridon Obaidi, du ministère de l'Intérieur, faisant état de 27 morts et 35 blessés.
"J'étais en train de prier, j'ai entendu une explosion et la poussière a entièrement recouvert la mosquée. Quand elle s'est dissipée, je n'ai vu que du sang et des corps...", a rapporté un témoin, Nadir Ali, depuis son lit d'hôpital. "J'ai été blessé au poignet mais j'ai réussi à ramper hors de la mosquée".
Les premières images de l'intérieur de la mosquée Baqirul Olum, dans l'ouest de la capitale afghane, montrent des locaux dévastés et des débris baignant dans des mares de sang, témoins de la violence du souffle.
Cet attentat suicide n'a pas été revendiqué, mais il porte la marque du groupe d'État islamique, qui a assumé la responsabilité des précédents attentats ciblant cette minorité religieuse en Afghanistan. Les talibans, engagés dans une lutte meurtrière contre le gouvernement soutenu par l'occident, ont indiqué ne pas être responsables de l'attentat.
"J'étais dans la mosquée, les gens étaient en train de prier quand j'ai entendu un énorme 'bang' et les vitres exploser. Je n'avais aucune idée de ce que qui se passait, je me suis enfui en criant", a rapporté un autre témoin, Ali Jan, joint par l'AFP. De nombreuses ambulances ont afflué vers la zone, qui a été complètement bouclée, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé, Mohammad Ismail, précisant que les victimes avaient été acheminées vers deux hôpitaux de Kaboul, Istiqlal et Emergency.
AFP/VNA/CVN