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Le président américain Joe Biden devant l'Assemblée générale des Nations unies, |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous avons mis fin à 20 ans de conflit en Afghanistan. En clôturant cette ère de guerre implacable, nous ouvrons également une nouvelle ère de diplomatie implacable", a affirmé le président Joe Biden dans son premier discours devant l'Assemblée générale des Nations unies.
Sur ordre de M. Biden, l'armée américaine a achevé son retrait d'Afghanistan à la fin du mois d'août, mettant ainsi fin à la plus longue guerre de l'histoire américaine.
Le président a souligné que la puissance militaire américaine "devait être un outil de dernier recours, pas de premier recours", et ne devait pas être utilisée comme réponse à tous les problèmes mondiaux.
Il a également déclaré que les États-Unis "participeraient vigoureusement à la compétition" avec les autres grandes puissances, tout en soulignant qu'ils "ne cherchaient pas une nouvelle guerre froide ou un monde divisé en blocs rigides".
"Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s'engagerait à chercher des solutions pacifiques aux défis communs, même si nous avons d'intenses désaccords dans d'autres domaines", a-t-il ajouté.
M. Biden a indiqué que Washington continueraient à discuter diplomatiquement avec Téhéran pour parvenir à un retour mutuel à l'accord sur le nucléaire iranien. Les États-Unis appliqueront également "une diplomatie sérieuse et continue" pour obtenir la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne, a-t-il dit.
Il a également réaffirmé la détermination des États-Unis à garantir la sécurité d'Israël et à défendre une solution à deux États au conflit israélo-palestinien.
Les débuts de M. Biden à l'Assemblée générale des Nations unies surviennent après plusieurs décisions controversées en matière de politique étrangère, caractérisées notamment par un manque de consultations avec les alliés des États-Unis - notamment au sujet du retrait chaotique des troupes américaines d'Afghanistan - et une crise diplomatique avec la France au sujet d'un accord de vente de sous-marins à l'Australie.
Dans le cadre d'un nouveau partenariat de sécurité conclu entre l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis, connu sous le nom d'AUKUS, l'Australie a en effet annoncé qu'elle construirait des sous-marins à propulsion nucléaire au moyen de technologies américaines et britanniques, annulant un accord signé en 2016 avec la France pour la vente de douze sous-marins conventionnels à propulsion diesel-électrique.
Indignée par cette décision brutale, la France a rappelé vendredi 17 septembre ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie pour consultations.
Xinhua/VNA/CVN