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La chancelière allemande Angela Merkel et le président Emmanuel Macron font une déclaration à la presse dans la cour de l'Élysée, le 16 septembre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les retrouvailles post-estivales entre le Français et l'Allemande n'ont donné lieu à aucune effusion particulière dans la cour de l'Élysée. "D'ici à la formation du prochain gouvernement (allemand), Angela Merkel et moi-même continuerons à travailler main dans la main sur les grands dossiers auxquels nous cherchons à apporter des solutions franco-allemandes, comme nous le faisons depuis le premier jour", a affirmé Emmanuel Macron.
Et il a énuméré les nombreux dossiers au menu de ce "dîner de travail", en premier lieu les "conséquences" que les Européens doivent tirer "entre eux" de la crise en Afghanistan. La "cohérence des Européens" est également en jeu, selon lui, dans "la lutte contre le terrorisme" au Sahel, où Paris a annoncé jeudi matin 16 septembre la mort due chef du groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui.
Emmanuel Macron n'a pas directement évoqué le choc provoqué par l'annonce spectaculaire faite mercredi soir 15 septembre d'un vaste pacte de sécurité entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie, qui a évincé Paris d'un méga-contrat de fourniture de sous-marins à Canberra. Il a juste cité l'importance de la zone Indo-Pacifique sur laquelle "les Européens ont adopté une stratégie commune" cette semaine.
La rupture de ce contrat devrait pousser Paris à continuer à promouvoir plus de défense et d'autonomie stratégique européenne, notamment industrielle.
AFP/VNA/CVN