>> Le CIO intègre le ski-alpinisme au programme des JO-2026
Photo : milanocortina2026.olympics.com/CVN |
"Il y a deux jours", les autorités italiennes ont abandonné ce projet coûteux et décidé de rechercher "un site déjà existant et en fonctionnement", a expliqué Giovanni Malago lors de la 141e session du Comité international olympique (CIO) à Bombay.
La ville autrichienne d'Innsbruck, située à 400 km au nord-est de Milan et qui avait organisé les Jeux d'hiver en 1976, s'est déjà proposée il y a plusieurs semaines pour accueillir les épreuves de glisse.
"L'Autriche est un candidat potentiel et serait ravie de vous soutenir", a confirmé lundi 16 octobre Karl Stoss, président du comité olympique autrichien et membre du CIO, s'adressant à Giovanni Malago.
Le dirigeant italien a confirmé travailler sur "un site hors d'Italie". "Nous étudions toutes les solutions possibles et analysons les alternatives avec le CIO et les fédérations internationales", a-t-il expliqué. Mais un tel déplacement "aura un impact sur le fonctionnement et le budget du comité d'organisation", a-t-il averti, alors que les hôtes italiens tentent de rester dans leur budget initial de 1,5 milliard d'euros.
La piste de glisse est traditionnellement -avec les tremplins de saut à ski et l'anneau de patinage de vitesse- l'une des infrastructures les plus compliquées à ériger lors des Jeux d'hiver. Coûteuse à construire comme à entretenir, elle n'a qu'un faible intérêt pour la population locale.
Le CIO, qui privilégie le réemploi d'installations existantes, s'était d'emblée montré réticent à l'idée de construire un nouveau centre de glisse, et a salué le renoncement des autorités italiennes, une "décision responsable" selon la présidente de la commission de coordination Kristin Kloster Aasen.
Les JO-2026 s'annoncent très éclatés géographiquement : outre la perspective d'épreuves de glisse en Autriche, les deux sites de ski alpin (Bormio et Cortina) sont distants de près de cinq heures de route.
APS/VNA/CVN