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Le président du CIO, Thomas Bach, s'exprimant devant la session de l'instance internationale à Bombay, le 15 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous devons absolument conserver le leadership dont vous avez fait preuve à la tête de cette organisation", a lancé le Dominicain Luis Mejia Oviedo au dirigeant allemand, suivi du Paraguayen Camilo Perez Moreira.
Au premier jour de la session qui s'achèvera mardi 17 octobre, cette proposition supposant d'amender la Charte olympique est d'abord venue de l'Algérien Mustapha Berraf, président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA), appuyé par la Djiboutienne Aïcha Garad Ali.
Plus nuancé, le Japonais Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique, a certes loué le "génie" de Thomas Bach - lui lançant même "Je vous aime, M. le président" -, mais a rappelé les enjeux de gouvernance des organisations sportives.
Le président Thomas Bach (droite) en plein échange avec les délégués en marge de la session du CIO à Bombay, le 15 octobre. |
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"En ce qui concerne l'extension de votre mandat, je fais attention au type d'image que l'on peut donner autour du monde", a-t-il relevé, rappelant les "problèmes de corruption" qui ont terni la réputation de certaines organisations sportives "par le passé", une allusion notamment aux scandales de la Fifa alors que son président Sepp Blatter enchaînait un cinquième mandat.
La Charte olympique, qui tient lieu de Constitution au mouvement sportif international, impose une limite de deux mandats à la présidence du CIO, avec un premier bail de huit ans suivi d'une éventuelle reconduction pour quatre ans.
Champion olympique de fleuret par équipes aux JO-1976 de Montréal puis avocat, Thomas Bach a été porté à la tête de l'organisation de Lausanne en 2013 puis réélu en 2021, et le dirigeant de 69 ans devra donc en principe quitter ses fonctions en 2025.
"Vous m'avez touché droit au cœur. J'apprécie toujours la valeur de cette amitié, ce soutien et même cet amour", a déclaré le Bavarois, se disant "fidèle aux textes" sans plus de précisions sur son intention de prolonger.
Une éventuelle modification de la Charte ne pourrait pas avoir lieu lors de cette assemblée générale de Bombay : elle nécessite d'être inscrite à l'agenda de la session au moins 30 jours avant, et d'être soumise à la commission exécutive, a rappelé le vice-président du CIO, l'Australien John Coates, renvoyant implicitement la question à 2024 au plus tôt.
AFP/VNA/CVN