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Un cycliste utilisateur du service Vélib' qui a été renforcé ces derniers mois en vue des JO, le 16 juillet à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
D'une capacité de 600 places, le parking est géré manuellement par des employés de Vélib', à la différence des stations classiques automatisées. Il permettra aux spectateurs des JO de déposer et prendre des vélos en libre-service, dans une zone qui était pauvrement dotée.
Financée par la Métropole du Grand Paris, cette station est l'une 14 stations éphémères géantes mises en place à Paris et en proche banlieue autour de sites des JO (26 juillet-11 août), pour un total de 3.600 places.
"Le choix a été fait avec les organisateurs et les collectivités que les mobilités pour ces Jeux soient décarbonées. Elles reposent sur les transports en commun et sur les mobilités actives, la marche et le vélo", a déclaré lors de l'inauguration Pierre-Antoine Molina, secrétaire général de la préfecture de la région Île-de-France.
Pour limiter l'empreinte carbone de la compétition, Paris-2024 ne met pas de parkings automobiles à disposition des spectateurs pour les pousser à adopter d'autres moyens de transports. En plus du réseau de pistes cyclables déjà existantes, 150 km d'"olympistes" ont ainsi été aménagées pour faciliter l'accès des stades en vélo.
Cette poussée s'est particulièrement concentrée sur la Seine-Saint-Denis et l'accessibilité du stade de France, difficiles à gagner en vélo auparavant et aux capacités de stationnement de deux-roues quasi-inexistantes. Le stade accueille depuis mercredi les épreuves de rugby à sept des JO.
Dans ce département populaire, le plus pauvre de France métropolitaine, le réseau et la pratique du vélo sont moins développés qu'à l'intérieur de la capitale.
"Au-delà du symbole du Vélib', il y a un usage concret, quotidien. Cette station (éphémère) doit marquer un développement futur, elle doit en appeler beaucoup d'autres", a estimé le maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin.
Selon la mairie, près de 6.000 stationnements de vélos (parkings, libre-service) seront possibles aux alentours du stade de France pendant les JO.
"Cela doit être un réflexe pour tous les organisateurs de grands événements (...) d'appeler Vélib' systématiquement pour mettre en place des stations éphémères", a souhaité Sylvain Raifaud, président du Syndicat Autolib Vélib' Métropole.
Fortement critiqué par les utilisateurs ces dernières années pour ses carences de service, le service Vélib' a été renforcé ces derniers mois en vue des JO.
AFP/VNA/CVN