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Une employée d'Arcade Cycles à La Roche-sur-Yon. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'était devenu indispensable parce qu'on avait atteint les limites de capacité de l'ancienne usine", située comme la nouvelle à La Roche-sur-Yon (Vendée), a expliqué à un correspondant de l'AFP Frédéric Lucas, directeur du leader français des vélos de location, présent dans 28 pays et 200 villes (Barcelone, Liverpool, Marrakech, Oslo ou Seattle).
Le nouveau site de 15.000 m2, et d'un coût de 17 millions d'euros, "doit nous permettre de poursuivre la croissance de l'entreprise pendant dix à quinze ans", avec un doublement de la production de cycles, qui passerait de 60.000 par an actuellement à 120.000, ajoute le directeur.
Grâce à un marché du vélo à assistance électrique en croissance structurelle, Arcade Cycles se fixe "un objectif ambitieux pour 2030" : atteindre un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros et employer 200 personnes. L'an dernier, la PME a réalisé un chiffre d'affaires de 39 millions d'euros (dont 20% à l'export) avec 124 employés.
L'entreprise, bénéficiaire du plan France Relance, veut contribuer à relocaliser l'industrie du vélo en France. Mais si la conception et l'assemblage des cycles sont revendiqués comme étant "100% français", il est difficilement envisageable de produire les composants dans l'Hexagone pour des raisons de coûts et de compétitivité.
"C'est très difficile de faire des vélos en France (...) On sait faire à 5.000, 6.000 ou 7.000 euros, et en petites quantités, ce n'est pas le marché de tout le monde", explique Frédéric Lucas.
Pour se démarquer, Arcade Cycles mise sur "quelque chose de différent". "On est probablement les seuls à proposer une offre avec des vélos très robustes, pensés pour la location, innovants et connectés", estime le directeur.
AFP/VNA/CVN