>>La diplomatie française tente de reprendre la main au Proche-Orient
Le Premier ministre Shinzo Abe s'adresse à l'assemblée générale de l'ONU, le 29 septembre, à New York |
Ce financement inclut 810 millions pour les réfugiés et déplacés de Syrie et d'Irak, soit le triple de la somme déboursée l'an dernier par Tokyo, et 750 millions pour la paix et la stabilité en Afrique et au Proche-Orient.
Le Japon a aussi prévu deux millions pour le Liban qui accueille plus de 1,1 million de réfugiés syriens et 2,5 millions pour aider la Serbie et la Macédoine à accueillir les réfugiés qui passent par leurs territoires pour gagner l'Europe.
Il s'agit de "contre-mesures d'urgence que le Japon est à même d'entreprendre" pour contrer la crise migratoire, a précisé M. Abe. "Mais en même temps, notre principe immuable est qu'il faut toujours s'efforcer de traiter les racines du problème", a-t-il ajouté.
Les 750 millions mis de côté pour l'Afrique du Nord et le Proche-Orient, dont l'Irak, serviront à financer des efforts en faveur de la paix et de la stabilité, comme la formation professionnelle et l'amélioration des réseaux d'eau potable et d'assainissement.