Une réunion des membres de cette instance indépendante est prévue mercredi 9 juillet, au cours de laquelle doit être examinée une proposition de certification des réacteurs Sendai 1 et 2 (situés dans le Sud-Ouest).
Si tout va bien, ce document d'approbation de la sûreté des installations devrait être validé par les membres de l'autorité. Suivront ensuite 30 jours d'appel à commentaires publics avant une approbation définitive de la part de l'autorité.
Le système de décontamination d'eau APLS à Fukushima le 19 septembre 2013. Celui-ci est à l'arrêt depuis le 18 mars. Photo : AFP/VNA/CVN |
La compagnie exploitante, Kyushu Electric Power, devra aussi entre-temps remettre d'autres documents notamment sur les plans des travaux à réaliser, avant que le certificat de sûreté soit entériné.
L'autorité se borne toutefois à dire si les installations sont techniquement sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage.
Actuellement toutes les tranches atomiques de l'archipel sont stoppées pour examen vis-à-vis de nouvelles normes plus sévères entrées en vigueur en juillet dernier.
Aucun réacteur ne peut redémarrer sans que l'autorité ait approuvé les mesures prises à l'égard de cette nouvelle règlementation décidée à la lumière des lacunes vis-à-vis des risques d'accident grave mises en évidence lors de la catastrophe de Fukushima en mars 2011.
AFP/VNA/CVN