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Des logements en construction dans la colonie de Maale Adumim en Cisjordanie, en février. |
Un organe relevant du ministère israélien de la Défense a approuvé mercredi 10 janvier 1.122 unités d'habitation à différents stades de la procédure, a indiqué jeudi 11 janvier l'organisation israélienne anticolonisation la Paix maintenant.
En 2017, Israël a avalisé 6.742 logements, chiffre le plus élevé depuis 2013, selon la Paix maintenant.
Les Palestiniens, les Nations unies et la France ont exprimé leur réprobation.
"Le gouvernement israélien continue à œuvrer pour enterrer toute chance d'un règlement politique", s'est ému le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine, Saëb Erakat.
L'envoyé de l'ONU pour le processus de paix Nickolay Mladenov et Paris ont pressé Israël de cesser la colonisation. Ils ont rappelé que la construction de ces habitations civiles en territoire palestinien occupé était illégale au regard du droit international et qu'elle sapait les chances d'une solution dite à deux États.
Apparemment de plus en plus lointaine, la solution à deux États, c'est-à-dire la création d'un État palestinien indépendant cœxistant avec Israël, demeure la référence de l'ONU pour résoudre l'un des plus vieux conflits de la planète.
La colonisation fait partie des "obstacles majeurs à la paix" et "enracine la réalité d'un État unique", a dit M. Mladenov.
Elle "contribue également à attiser les tensions sur le terrain", a affirmé le porte-parole adjoint du ministre français des Affaires étrangères, deux jours après l'assassinat d'un colon en Cisjordanie.
Deux adolescents palestiniens ont été tués jeudi 11 janvier en Cisjordanie et dans la bande de Gaza lors de heurts avec les soldats israéliens.