>>En Irak, Hollande prédit la "victoire contre le terrorisme"
Attentat sur le marché le 31 décembre 2016 à Bagdad. |
Cet attentat suicide à la voiture piégée à Bagdad, qui a visé une place d'un quartier chiite de la capitale irakienne et n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, survient le jour de la visite à Bagdad du président français François Hollande.
M. Hollande avait souligné un peu plus tôt dans la matinée qu'"agir contre le terrorisme ici en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes" en France.
De nombreuses victimes de l'attentat de Bagdad étaient des travailleurs journaliers qui attendaient d'être embauchés sur une place de Sadr City, un quartier situé dans le nord-est de la capitale, théâtre de fréquents attentats meurtriers.
Des photos partagées sur les réseaux sociaux montrent une colonne de fumée noire s'élevant dans le ciel et les blessés, dont certains très grièvement, en train d'être évacués.
Deux attentats en 48 heures
Selon un colonel de police, 32 personnes ont péri et 61 autres ont été blessées. Un précédent bilan faisait état de 17 morts et 39 blessés.
Il s'agit du deuxième attentat à ensanglanter Bagdad en 48 heures.
Samedi 31 décembre, à la veille du Nouvel An, un double attentat revendiqué par le groupe État islamique (EI) dans un marché bondé du centre-ville avait fait 27 morts et des dizaines de blessés.
L'Irak continue d'être régulièrement touché par des attentats à la bombe ou à la voiture piégée. Ils sont généralement revendiqués par le groupe jihadiste sunnite qui considère les musulmans chiites, majoritaires en Irak, comme des "hérétiques".
L'EI a perdu une bonne partie des territoires qu'il avait conquis en 2014 dans ce pays, mais conserve son bastion de Mossoul dans le Nord du pays que l'armée irakienne tente de lui reprendre avec l'aide d'une coalition internationale antijihadistes.