>>Trump veut fermer sa fondation pour éviter les conflits d’intérêt
Le président élu Donald Trump, le 28 décembre à Palm Beach en Floride. |
Après s’être fait l’écho pendant la campagne présidentielle des anciens présidents démocrates John F. Kennedy et Franklin D. Roosevelt et républicain Abraham Lincoln, le président élu devrait à cette occasion reprendre "le parler vrai" de Reagan.
Mais le tribun populiste de 70 ans n’écrit pas seul. Le principal rédacteur du discours sera Stephen Miller, un jeune Californien ancien conseiller du futur ministre de la Justice, Jeff Sessions, qui a déjà signé son discours à la convention du parti républicain.
En 1981, après avoir commencé son discours en remerciant son prédécesseur, Ronald Reagan avait affirmé que "les États-Unis sont confrontés à un mal économique de grande ampleur". Il avait promis de réformer la fiscalité et vanté les mérites de la libre entreprise - deux dossiers qui marqueront ses huit ans au pouvoir.
"Dans cette crise actuelle, l’État n’est pas la solution à notre problème ; l’État est le problème", avait-il martelé.
Les proches de Donald Trump indiquent qu’il n’a pas encore défini le thème principal de son discours. Mais alléger les charges des entreprises pour réparer une économie qu’il considère en panne devrait figurer parmi ses priorités.