La droite en Israël s'en prend à Kerry, mise sur Trump

La droite israélienne a dénoncé les propositions du secrétaire d'État sortant John Kerry pour un règlement du conflit avec les Palestiniens et affirmé miser sur l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump pour enterrer l'idée d'un État palestinien.

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Le secrétaire d'État américain John Kerry s'exprime le 28 décembre à Washington DC

La crise entre Israël et l'administration de Barack Obama a culminé mercredi 28 décembre avec le plaidoyer de M. Kerry pour une solution à deux États, israélien et palestinien, et sa condamnation de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, qui met en péril selon lui une telle solution.

Elle avait été déclenchée le 23 décembre, lorsque les États-Unis se sont abstenus au Conseil de sécurité de l'ONU, permettant le vote d'une résolution contre la colonisation israélienne, l'un des principaux obstacles au processus de paix, au point mort depuis 2014.

Le Premier ministre israélien et chef du parti de droite Likoud, Benjamin Netanyahu, s'est empressé de dénoncer dès le 28 décembre le discours "biaisé contre Israël" de M. Kerry qu'il a accusé d'être "obsédé" par la question des colonies.

Il a également exprimé l'espoir que l'administation Obama ne va pas provoquer "de nouveaux dégâts à l'ONU". Il faisait allusion à un scénario évoqué par les médias selon lesquels, le plan présenté par John Kerry pourrait servir de référence le 15 janvier lors de la conférence internationale organisée à Paris, puis comme base à une nouvelle résolution du Conseil de sécurité avant le 20 janvier, date d'accès au pouvoir de Donald Trump.

"Je veux travailler avec la prochaine administration américaine pour renforcer la sécurité de nos deux pays. Un Israël puissant est un atout pour les États-Unis et une garantie de stabilité au Moyen-Orient", a déclaré jeudi 29 décembre Benjamin Netanyahu lors d'une visite dans une base aérienne.

L'aile dure du gouvernement, composée de faucons du Likoud et de ministres du parti nationaliste religieux Foyer juif, a été encore plus loin le 29 décembre dans ses critiques.

"Secrétaire d'État américain sortant John Kerry, proposez donc de partager Washington ! Jérusalem était la capitale de l'État juif il y a 3.000 ans et le restera dans les 3.000 prochaines années et pour toujours", a lancé la ministre de la Culture, Miri Regev, membre de l'aile droitière du Likoud, sur sa page Facebook.

L'annexion par Israël de la partie orientale de Jérusalem occupée depuis 1967, n'a jamais été reconnue par la communauté internationale. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'État auquel ils aspirent.

AFP/VNA/CVN

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