>> Proton lance un observatoire sur la cybercriminalité sur le dark web
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| Chris Fields, directeur marketing de la startup Yoti, fait une démonstration de la technologie de vérification d'âge de l'entreprise, à Londres, le 14 octobre 2025. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Poussée par de nouvelles législations plus strictes, notamment en Australie où l'interdiction des réseaux sociaux au moins de 16 ans entrera en vigueur le 10 décembre, cette solution présentée comme rapide et efficace suscite pourtant des critiques sur de possibles biais discriminatoires et des craintes sur la protection de la vie privée.
Le fonctionnement est simple: quelques clics, un regard vers la caméra d'un smartphone ou d'un ordinateur, et le verdict tombe en moins d'une minute. "Nous avons estimé votre âge à 18 ans et plus", indique ainsi la fenêtre ouverte par la plateforme de jeux vidéo Roblox.
Au siège de la start-up londonienne Yoti, l'un des acteurs phares de cette technologie, des têtes de mannequins, certaines revêtues d'une perruque ou d'un masque, s'alignent le long de la fenêtre d'un vaste open-space.
L'analyse par IA ne s'y laisse pas prendre: "nous ne pouvons pas être certains que l'image était celle d'un vrai visage", répond la plateforme de la start-up via un téléphone portable, lorsqu'on lui présente ces contrefaçons.
Au fil du temps, l'algorithme "est devenu très performant pour repérer les caractéristiques" des visages et estimer l'âge de l'utilisateur, affirme Robin Tombs, à la tête de cette entreprise fondée en 2014.
AFP/VNA/CVN

