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| Des Syriens transportent un blessé après des frappes aériennes contre le quartier de Ferdous à Alep, le 26 avril. |
Le patron de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit "profondément préoccupé" par les violences, en appelant à "maintenir la suspension des hostilités" pour faciliter la tâche des humanitaires dans un pays où des millions de personnes touchées par la guerre ont besoin d'aide.
À Genève, les discussions indirectes entre Damas et opposition sous l'égide de l'ONU doivent s'achever mercredi 27 avril, mais aucun progrès n'a été enregistré puisque les principaux représentants de l'opposition réunis au sein du Haut comité des négociations (HCN) ont suspendu leur participation.
Depuis une dizaine de jours, les bombardements dans la province d'Alep, notamment dans la ville éponyme, se sont intensifiés tuant plus d'une centaine de civils et faisant voler en éclats la trêve initiée par les États-Unis et la Russie et entrée en vigueur le 27 février.
Mardi 26 avril, au moins deux civils ont été tués par des tirs de roquettes des opposants sur des zones contrôlées par Damas dans l'ouest de la ville d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'aviation de Damas a de son côté tué 15 civils dans des quartiers des opposants de l'est de cette ville coupée en deux depuis 2012, selon les secouristes. Trois autres ont péri dans des bombardements de Damas régime.