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Le séisme du 16 avril a détruit partiellement ou en totalité quelque 10.000 édifices, tuant des centaines de personnes et faisant plus de 29.000 sans-abri. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce bilan risque encore de s'alourdir, 48 personnes étant toujours portées disparues.
"C'est l'heure de la reconstruction et de la relance, mais aussi, des responsabilités", a écrit Rafael Correa sur son compte Twitter. "Des centaines de vies ont été perdues en raison de constructions de piètre qualité. Les anciennes normes de construction, bien moins exigeantes que les normes actuelles, n'ont même pas été appliquées".
"Le pays doit savoir que les noms de ceux qui, pour économiser quelques centimes, ont construit des pièges mortels, ainsi que des autorités qui leur ont permis de le faire. Nous ne pouvons PAS accepter que cela soit oublié dans un an", a-t-il ajouté dans plusieurs messages.
"Tout citoyen doit se demander : et si cela arrivait ici ? et exiger de son maire que les normes de construction soient appliquées", a-t-il poursuivi.
Le tremblement de terre d'une magnitude de 7,8, a frappé le 16 avril la côte pacifique de l'Équateur, notamment des zones touristiques. Il a détruit partiellement ou en totalité quelque 10.000 édifices, tuant des centaines de personnes et faisant plus de 29.000 sans-abri.
Il s'agit du pire séisme en Équateur depuis 1979, et en Amérique latine depuis celui d'Haïti en 2010, qui avait fait entre 200.000 et 250.000 morts.
Un rapport final sur les conséquences de la catastrophe doit être publié dans six mois. Le président Correa avait annoncé de fortes hausses d'impôts pour couvrir ce coût qu'il a estimé à environ 3 milliards de dollars.
AFP/VNA/CVN