Mme Clinton a participé aux débats des ministres des Affaires étrangères lors de la 40e assemblée générale de 2 jours de l'Organisation des États américains (OEA) qui s'est clôturée le 8 juin à Lima (Pérou).
Les États-Unis poussent à l'adoption au Conseil de sécurité de l'ONU, sans doute cette semaine, de nouvelles sanctions contre Téhéran.
Le Brésil, membre non permanent du Conseil, s'y oppose et défend un accord tripartite avec Téhéran et Ankara sur un échange d'uranium en Turquie pour alimenter la recherche civile en Iran, un accord rejeté par Washington.
Elle devait poursuivre sa tournée latino-américaine le 8 juin en Équateur. Il s'agit d'une étape doublement symbolique, car le président socialiste Rafael Correa est un pilier du bloc de gauche latino-américain et cette visite survient un an après une grave crise, déclenchée par l'accord militaire entre Bogota et Washington sur l'usage américain de bases militaires en Colombie.
Outre des entretiens avec le président Correa, elle devait prononcer un discours sur la politique latino-américaine du président Barack Obama.
Pour Washington, "l'idée à présent est de proposer un calendrier axé sur la coopération", estime Christopher Sabatini, directeur à New York du forum Americas Society-Council of the Americas.
Après Quito, Mme Clinton devait se rendre le 8 juin en Colombie, un allié régional solide en pleine campagne présidentielle, puis ce soir à la Barbade.
AFP/VNA/CVN