Ces derniers temps, les services municipaux concernés s'intéressent au développement des variétés spéciales de fruits. La capitale est connue depuis longtemps pour ses oranges Canh, ses pamplemousses Diên... Ce sont les fruits délicieux dont le rendement n'est cependant pas régulier. Ainsi, pendant 3 dernières années consécutives, plus de 70% des orangers ont donné de mauvaises récoltes, ce qui est expliqué par les caprices de la nature et le manque d'expériences des cultivateurs. Et les longanes, pamplemousses et kakis ont connu le même sort.
À Hanoi, les variétés fruitières locales représentent 80% à 90% de la superficie totale des vergers. Selon Cao Van Tuyên, du bureau de l'agriculture et du développement rural du district suburbain de Hoài Duc, ce dernier a beaucoup investi pour multiplier les variétés de spécialités qui risquent de disparaître, tels que les pamplemousses sucrés Dông La et Cat Quê. "L'impératif est d'avoir une méthode de multiplication permettant de satisfaire les besoins des paysans et supprimer les variétés +imitées+ sur le marché", fait-il savoir.
Outre le développement de vergers de spécialités, la capitale a réussi la culture expérimentale de fruit du dragon à pulpe rouge sur près de 10 ha de la commune de Kim Quan (district de Thach Thât). Les vergers, qui se développent dans les zones de terres alluvionnaires ou sur les collines, permettent à leur propriétaire d'afficher un chiffre d'affaires annuel supérieur de 3 à 6 fois à celui dégagé avec les cultures de céréales ou de riz.
À la recherche de nouvelles variétés
Actuellement, la capitale recense 14.000 hectares de vergers. Ces derniers temps, la recherche se concentre dans l'évaluation de variétés locales, la sélection des meilleures variétés.
"Il faut d'abord planifier des zones de culture concentrée, notamment sur les terres alluvionnaires, ce qui contribuera notablement à augmenter la production de fruits. Dans les temps à venir, nous serons capables de les produire sur commande", estime Trân Xuân Viêt, chef du Service municipal de l'agriculture et du développement rural. Toujours selon lui, la capitale a élaboré un projet de multiplication des fruits à haute valeur ajoutée et de développement durable de fruits donnant plusieurs récoltes dans l'année.
Quê Anh/CVN