Ils sont responsables de la récupération des aliments non conformes aux normes de qualité.
Ils doivent dédommager les éleveurs de leurs pertes au cas où la qualité des produits ne serait pas assurée. Il s'agit du contenu de l'arrêté relatif à la gestion des aliments pour animaux, promulgué par le gouvernement et en vigueur en mars dernier.
Par ailleurs, l'État encourage constamment les organisations et individus à investir dans la recherche, le transfert de technologies, ainsi que les techniques de production des aliments pour bétail, afin de réduire les importations comme le prix des produits sur le marché domestique.
Pour garantir les intérêts des éleveurs et des consommateurs, la liste précitée des produits autorisés est établie sur les critères de qualité.
Du fait que le Vietnam est un pays essentiellement agricole, le marché national des aliments pour animaux dispose de larges potentiels. Ainsi, les importations annuelles de ces produits sont d'environ 1,5 milliard de dollars. Si cette dépendance se poursuit, faute de développement de la production domestique, le secteur de l'élevage subira de fortes pressions en termes de coût et compétitivité.
Actuellement, le nombre d'investisseurs dans la production, la transformation et le commerce de tels aliments est encore modeste. Le segment de la transformation en particulier manque cruellement d'usines comme de zones de production, sans compter les industries auxiliaires peu développée.
Le pays recense à présent 225 usines d'aliments pour bétail et 89 usines d'aliments pour animaux aquatiques. De nombreux groupes internationaux des produits de ce genre mènent leurs activités au Vietnam. Inciter les entreprises nationales à participer à ce segment de l'économie est nécessaire afin de répondre aux besoins domestiques croissants.
Tùng Chi/CVN
(27/05/2010)