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Une vue aérienne du village de Seohwa-Myeon à la frontière entre les deux Corée, le 17 janvier. |
Les JO de Pyeongchang (9-25 février), en Corée du Sud, ont permis un spectaculaire rapprochement entre les deux frères ennemis après deux années de crispation en raison de l'accélération des programmes balistique et nucléaire de Pyongyang.
Mais les efforts de paix du président sud-coréen de centre-gauche Moon Jae-In sont loin de faire l'unanimité au Sud, certains l'accusant d'aller trop loin dans les concessions.
Les deux Corées viennent de décider que le Nord participerait à ces JO, que les deux camps défileraient ensemble derrière un drapeau de la Corée unifiée ou encore qu'il y aurait une équipe féminine commune en hockey sur glace.
Séoul enverra en outre des skieurs dans la station nord-coréenne de Masikryong pour qu'ils s'entraînent avec les sportifs nord-coréens. La Corée du Sud participera par ailleurs à un événement culturel avec le Nord dans la région nord-coréenne du Mont Kumgang.
Depuis l'annonce surprise, le 1er janvier par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, d'une possible participation nord-coréenne aux Jeux, la péninsule a été le théâtre d'une intense activité diplomatique.
Et mardi 23 janvier, 12 responsables sud-coréens sont entrés au Nord, pour une visite qui devrait durer trois jours et qui est la première en près de deux ans, selon l'agence sud-coréenne Yonhap.