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Les frappes aériennes israéliennes illuminent la bande de Gaza privée d'électricité. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
"Les coupures d'électricité et d'eau persistent et nous lançons un appel urgent à l'aide de la communauté internationale", a déclaré le Dr Hossam Abou Safiyeh.
"La situation est extrêmement dangereuse. Nous avons des patients dans l'unité de soins intensifs et d'autres en attente d'opérations. L'accès aux salles d'opération n'est possible qu'après le rétablissement de l'électricité et de l'oxygène", dit-il. M. Safiyeh a déclaré que l'hôpital traitait actuellement "112 blessés, dont six en soins intensifs et 14 enfants. Les bombardements continus près de l'hôpital "nous empêchent de procéder à des réparations", a-t-il affirmé.
Vendredi 6 décembre, la Défense civile de Gaza a fait état de bombardements meurtriers autour de l'hôpital Kamal Adwan et de tirs sionistes directs sur l'établissement.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié d'"extrêmement préoccupante" la situation dans cet hôpital, l'un des rare encore opérationnel, partiellement, dans le nord du territoire palestinien qui est dévasté par 14 mois d'agression.
Samedi 7 décembre le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué dans un message posté sur le réseau social X que l'équipe médicale internationale déployée par l'OMS avait été contrainte d'évacuer, "alors que les personnes déplacées, les soignants et de nombreux patients blessés commençaient à fuir l'hôpital" eux aussi. "L'hôpital Kamal Adwan est au minimum opérationnel" et "ce dernier incident menace encore davantage sa capacité à rester opérationnel", écrivait-il alors.
APS/VNA/CVN