En première ligne depuis le début de cette saga, le ministre de l'Économie, Arnaud Montebourg a annoncé lui-même sur France 2 cet accord permettant à l'État de devenir le principal actionnaire de l'industriel.
Un salarié d'Alstom sur le site commun avec General Electric à Belfort, le 29 avril. |
"Nous avons un accord qui a été conclu cet après-midi qui permet à l'État de devenir le principal actionnaire d'Alstom à hauteur de 20% comme prévu de manière à assurer la pérennité de l'alliance entre General Electric et Alstom", a-t-il déclaré.
"Finalement nous avons gagné la bataille industrielle de l'alliance plutôt que le rachat, dévoration, absorption, que craignaient à la fois nous-mêmes, le gouvernement, beaucoup de Français, mais aussi les syndicats de salariés", a-t-il ajouté.
L'entrée au capital et au conseil d'administration se fera une fois finalisée l'alliance entre Alstom et GE, c'est-à-dire après consultation des instances représentatives du personnel, du feu vert des régulateurs et de l'approbation des actionnaires.
Cela pourrait ne pas intervenir avant "la fin du premier trimestre 2015", indique-t-on de source proche du dossier.
AFP/VNA/CVN